lundi 15 octobre 2018

J'aime un visage pâle (Belo lice ljubam jas)

Je continue la série des petits articles rapides à écrire (enfin ça, c'est qu'on pense avant d'être dedans et de se rendre compte que quand on tire sur un fil, c'est toute la bobine qui vient avec), pour des raisons de planning compliqué qui me laissent peu de temps. Je sais que j'ai des séries à finir, mais cela viendra en son temps.

En plus de jouer de la flûte à bec, je chante dans l'ensemble vocal Brice Chœur de mon conservatoire et ce dimanche, nous donnions un concert en association avec le trio instrumental familial Cosmélodies, composé de ma chef d'orchestre Tiffany (violon), de son mari mon chef de chœur Umbaja (hautbois) et de la sœur de ce dernier Urmina (violoncelle), tous brillants, qui ont assuré la première partie avec un programme cosmopolite (d'où le nom de l'ensemble).

Le répertoire de notre chorale est également tout à fait cosmopolite et nous chantons dans un nombre de langues insensé, en particulier TOUTES les langues d'Europe de l'Est, mais pas que. Le concert avait lieu à l'Église Notre-Dame des Missions à Épinay-sur-Seine, elle-même complètement... cosmopolite. Cette église a été tout d'abord édifiée au bois de Vincennes pour l'exposition coloniale internationale de 1931, puis reconstruite en 1932 à Épinay. Son look extérieur est un mélange audacieux de pagode chinoise, architecture africaine, clocher en forme de minaret... Elle est également superbe à l'intérieur, mis à part l'acoustique avec une réverbération effroyable (une note dure 4 secondes).

Non, je n'ai pas oublié que ce blog traite de flûte à bec, et j'y viens. Nous sommes plusieurs choristes à jouer également d'un instrument, et certains chants bénéficient d'un accompagnement instrumental, en général guitares, hautbois joué par Umbaja et en l'occurrence violon puisque nous avions Tiffany, et pour la première fois une... flûte à bec ! Bon, je n'étais concernée que par une seule chanson, mais c'est un début.

Paysage de Macédoine
La chanson en question est macédonienne, chantée en macédonien donc, et s'appelle Belo lice ljubam jas, ce qui veut dire J'aime un visage pâle (ça pourrait être un tire amérindien, mais non). Je n'ai joué que la phrase d'intro, qui intervient avant chaque couplet, puisque entre temps je chantais aussi, et d'ailleurs ce n'est pas si facile que ça d'enchaîner directement les deux.


Voici donc un aperçu de la chanson en question, dont on peut trouver pas mal de versions dont certaines vraiment très kitsch (je vous ai mis une des moins pires). Vous reconnaîtrez facilement la phrase d'intro.

dimanche 7 octobre 2018

Festivals d'automne #1

Après deux semaines, en vrac, de : maladie de saison, circonstances familiales délicates et kidnapping d'ordinateur, me revoici parmi vous. Je sais que vous êtes tous fort impatients de découvrir le déroulement de ma deuxième journée aux Blokfluitdagen, mais il va vous falloir attendre encore un peu.

L'automne voit revenir la saison des festivals, avec le Festival de Royaumont  et le Festival Baroque de Pontoise, qui sont d'habitude suivis de mon petit préféré, les Journées de Musiques Anciennes de Vanves, qui ont malheureusement été annulées cette année pour une raison mystérieuse, et à lire l'annonce sur le site, j'ai bien peur que ce soit définitif ce qui me rend vraiment triste. Outre la qualité et le nombre des concerts, dont les off gratuits, il y avait aussi un copieux salon des luthiers répartis dans trois salles. Jean-Luc Boudreau y venait tous les ans du Québec, et j'avais projeté cette année de lui acheter une soprano Renaissance Aesthé.

Je vous parlerai des deux concerts entendus dans le cadre de ces deux festivals, juste un peu plus tard car là tout de suite, je dois aller chanter dans un parc du XVe arrondissement en espérant que la pluie s'arrête. Mais je ne vous oublie pas.