Je continue la série des petits articles rapides à écrire (enfin ça, c'est qu'on pense avant d'être dedans et de se rendre compte que quand on tire sur un fil, c'est toute la bobine qui vient avec), pour des raisons de planning compliqué qui me laissent peu de temps. Je sais que j'ai des séries à finir, mais cela viendra en son temps.
En plus de jouer de la flûte à bec, je chante dans l'ensemble vocal Brice Chœur de mon conservatoire et ce dimanche, nous donnions un concert en association avec le trio instrumental familial Cosmélodies, composé de ma chef d'orchestre Tiffany (violon), de son mari mon chef de chœur Umbaja (hautbois) et de la sœur de ce dernier Urmina (violoncelle), tous brillants, qui ont assuré la première partie avec un programme cosmopolite (d'où le nom de l'ensemble).
Le répertoire de notre chorale est également tout à fait cosmopolite et nous chantons dans un nombre de langues insensé, en particulier TOUTES les langues d'Europe de l'Est, mais pas que. Le concert avait lieu à l'Église Notre-Dame des Missions à Épinay-sur-Seine, elle-même complètement... cosmopolite. Cette église a été tout d'abord édifiée au bois de Vincennes pour l'exposition coloniale internationale de 1931, puis reconstruite en 1932 à Épinay. Son look extérieur est un mélange audacieux de pagode chinoise, architecture africaine, clocher en forme de minaret... Elle est également superbe à l'intérieur, mis à part l'acoustique avec une réverbération effroyable (une note dure 4 secondes).
Non, je n'ai pas oublié que ce blog traite de flûte à bec, et j'y viens. Nous sommes plusieurs choristes à jouer également d'un instrument, et certains chants bénéficient d'un accompagnement instrumental, en général guitares, hautbois joué par Umbaja et en l'occurrence violon puisque nous avions Tiffany, et pour la première fois une... flûte à bec ! Bon, je n'étais concernée que par une seule chanson, mais c'est un début.
Paysage de Macédoine |
La chanson en question est macédonienne, chantée en macédonien donc, et s'appelle Belo lice ljubam jas, ce qui veut dire J'aime un visage pâle (ça pourrait être un tire amérindien, mais non). Je n'ai joué que la phrase d'intro, qui intervient avant chaque couplet, puisque entre temps je chantais aussi, et d'ailleurs ce n'est pas si facile que ça d'enchaîner directement les deux.
Voici donc un aperçu de la chanson en question, dont on peut trouver pas mal de versions dont certaines vraiment très kitsch (je vous ai mis une des moins pires). Vous reconnaîtrez facilement la phrase d'intro.
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