dimanche 2 septembre 2018

Blokfluitdagen 2018 - Jour 1 - Session 2

Malines, Le Petit Béguinage
Après un pique-nique et une pause déjà bien mérités dans les jolies rues ensoleillées de Malines, je suis allée revoir la liste des sessions proposées au tableau où elles étaient affichées. N'ayant pas eu de souci particulier lors de la session du matin, et les deux pièces m'ayant paru plutôt faciles, j'ai choisi parmi les options middelbaar : une pièce fin Renaissance-début du Baroque de Floriano Canale, la Averolda.
Je n'ai pas eu plus de chance que le matin quant à l'utilisation de l'alto (je soupçonne fortement Mesdames les altistes d'arriver très en avance afin de réserver leurs places), et j'ai donc encore une fois joué une voix de soprano (comme nous n'avons pas pu garder les partitions, je ne sais plus du tout s'il y avait plusieurs voix de soprano, mais je pense que non)

Brescia
Floriano Canale est un compositeur et organiste italien, et on pense qu'il était aussi médecin, à moins qu'il n'ait eu un homonyme vivant à la même période. Il est né, a vécu et est sans doute mort également à Brescia en Lombardie. On ne connaît pas précisément sa date de naissance, avant 1575 qui est la date de sa première composition, ni celle de sa mort, probablement après 1612 qui est la date de parution de son dernier traité, si c'est bien lui le médecin (il a écrit des traités sur la médecine, l'agriculture, la chasse, la musique et la théologie).

La Averolda est une canzone ("chanson" en italien),  qui est un genre de musique instrumentale italienne populaire aux XVIe et XVIIe siècles. La canzone instrumentale tire sa forme de la chanson polyphonique française, connue en Italie sous le nom de canzon(a) (alla) francese. Beaucoup des premières canzoni sont à l'origine des arrangements instrumentaux de chansons, présentant tour à tour des sections polyphoniques et homophoniques (reposant sur des accords). Le motif d'ouverture consiste traditionnellement en une note longue suivie de deux notes courtes de même hauteur. Bien que l'Italie demeure le principal foyer de la canzone, cette forme se diffuse à l'étranger, notamment en Allemagne.
À la fin du XVIe siècle, deux variantes apparaissent : les canzoni pour clavier et les canzoni pour ensemble instrumental. Les premières sont plus nettement polyphoniques et, par leur traitement fréquent d'un thème unique, annoncent la fugue. Le terme canzone fut d'ailleurs souvent utilisé comme synonyme de « fugue » en Allemagne au début du XVIIe siècle. 

Nous n'aurons pas la chance cette fois d'écouter cette pièce à la flûte à bec, mais les cordes c'est joli aussi 😊


Cette deuxième session du vendredi 24 août était dirigée par Marleen Leicher, qui est professeure de flûte à bec et de cornet à Anvers et à Woluwe-Saint-Lambert à côté de Bruxelles.

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