Pour cette dernière session de la première journée (voir la précédente), je n'ai pas hésité une seconde. J'ai choisi Foggy Dew, une ballade traditionnelle irlandaise que je connaissais 😍, arrangée par Pieter Campo, accompagnée d'une autre pièce, Le Doux Désir Douloureux de Jowan Merckx.
Mes recherches sur ces deux pièces m'ayant donné une profusion de fils à dérouler, je vais finalement écrire un article pour chacune d'elles, en commençant par Foggy Dew.
Foggy Dew (littéralement "Rosée Brumeuse") est l'une des chansons irlandaises les plus connues. Écrite en 1919 par le chanoine Charles O’Neill sur un air traditionnel, elle évoque l’insurrection de Pâques 1916 (Easter Rising), point de départ de la guerre d’indépendance de l’Irlande.
Le 24 avril 1916, un groupe d’insurgés part à l’assaut de la
Grande Poste de Dublin et proclame l’Irlande souveraine et indépendante. Mais
six mille soldats britanniques répriment la rébellion pendant toute une
semaine. Le bilan de cette répression : plus de 2600 blessés et 400
morts. Le gouvernement britannique, souhaitant éviter des
récidives, traita durement l’affaire et prononça 90 peines de mort, dont celle
des leaders de l’insurrection.
Les paroles de la chanson évoquent le déroulement de l'insurrection, et encouragent les irlandais à se battre pour la cause de l'Irlande et non aux côté des anglais.
Il existe des dizaines de versions de cette chanson, et je pense que comme moi, vous aurez du mal à vous la sortir de la tête après les avoir écoutées...
Je vous propose pour commencer une vidéo qui présente en incrustation un résumé des événements de ces "Pâques Sanglantes" :
Le long de la vallée, un matin de Pâques, je chevauchai vers la foire, à la ville
Là des lignes armées d'hommes à pied, en escadrons passèrent près de moi
Aucune cornemuse ne sonnait, aucun tambour de bataille ne faisait entendre son fort roulement
Mais la cloche de l'angélus par dessus les eaux montantes de la Liffrey sonnait à travers la brumeuse rosée
Droit, fier et haut, par dessus Dublin, ils hissèrent le drapeau de guerre
Il valait mieux mourir sous le ciel irlandais qu'à Sulva ou Sud el Bar
Et, des plaines du Meath royal, des hommes courageux venaient, passant rapidement
Pendant que les vaisseaux de Grande-Bretagne, avec leurs grands canons, voguaient à travers la brumeuse rosée
Mais les plus braves tombèrent, et la cloche du requiem sonna lugubre et claire
Pour ceux qui moururent pendant ces Pâques, au printemps de l'année
Et le monde regarda, profondément étonné, ces hommes sans peur, bien que peu nombreux
Qui supportèrent le combat pour que la lumière de la liberté puisse briller à travers la brumeuse rosée
Aucune cornemuse ne sonnait, aucun tambour de bataille ne faisait entendre son fort roulement
Mais la cloche de l'angélus par dessus les eaux montantes de la Liffrey sonnait à travers la brumeuse rosée
Droit, fier et haut, par dessus Dublin, ils hissèrent le drapeau de guerre
Il valait mieux mourir sous le ciel irlandais qu'à Sulva ou Sud el Bar
Et, des plaines du Meath royal, des hommes courageux venaient, passant rapidement
Pendant que les vaisseaux de Grande-Bretagne, avec leurs grands canons, voguaient à travers la brumeuse rosée
Mais les plus braves tombèrent, et la cloche du requiem sonna lugubre et claire
Pour ceux qui moururent pendant ces Pâques, au printemps de l'année
Et le monde regarda, profondément étonné, ces hommes sans peur, bien que peu nombreux
Qui supportèrent le combat pour que la lumière de la liberté puisse briller à travers la brumeuse rosée
Nous avons donc joué un arrangement de Pieter Campo, compositeur et flûtiste à bec belge, qui participe également au festival en tant qu'animateur de sessions. Voici ce que ça donne avec un petit ensemble, nous étions plus nombreux mais sans les guitares.
Cette session était dirigée de nouveau par Carine Rinkes, comme la première de la journée.
J'ai écouté pour écrire cet article pas mal de versions de Foggy Dew, en voici quelques unes (pour vraiment bien vous le mettre dans la tête).
Et une petite dernière pour le fun 😄
Je termine avec une composition de Pieter Campo, Meditativo :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire