samedi 23 juillet 2022

Autour de Purcell #4 : Purcell himself

Première, deuxième et troisième parties du stage de la Pentecôte (2019) : ici,  ici et ici


Après avoir tourné autour du pot de Purcell de façon fort divertissante pendant trois articles, nous voici enfin au cœur du sujet. Comme l'intitulé du stage pouvait le laisser supposer, il y occupait la première place (par œuvres interposées évidemment). Nous quittons ainsi la Renaissance pour arriver à la période baroque.

Je ne vous ferai pas l'affront de refaire une bio d'Henry que vous pourrez toujours relire ici


Nous avons commencé par le
Miserere Mei qui est un canon à quatre voix. Je n'en ai pas trouvé de version avec instrument (sauf de l'orgue mais avec beaucoup beaucoup d'orgue), en voici donc une exclusivement chantée :



La master piece du concert était un extrait du célébrissime King Arthur, qui est un "semi-opéra", c'est à dire moitié chanté et moitié parlé sur un livret de John Dryden, représenté pour la première fois en 1691 à Londres. L'intrigue est un joyeux mélange de légende arthurienne et de mythologie nordique.


L'extrait que nous avons joué était la passacaille How happy the lover, que vous pourrez écouter ci-dessous dans une version très épurée par Les Arts Florissants avec les élèves du département Historical Performance de la Juilliard School de New York. Vous pourrez repérer la flûte à bec de Sébastien Marcq à 1:01.


Et pour finir cette série d'articles, nous avions aussi au programme de notre petit ensemble une autre pièce archi-connue de Purcell : Strike the viol - extraite de l'Ode pour l'anniversaire de la reine Mary (Mary II Stuart) - dont j'ai le grand plaisir de vous faire écouter l'interprétation qu'en font Les Musiciens de Saint-Julien avec le ténor Tim Mead. François Lazarevitch est à la flûte à bec, secondé par Elsa Frank.

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